ASPËKT #9 : HÖLISME, REVOIR LES FILMS

Kristel Brusadelli, «Cycle I, Ecstatic night/daydreaming». Videostill. 2019.

Le 9 février 2019, Aspëkt #9 « Hölisme » s’est clôturé en même temps que la Semaine Du Son dans laquelle nous nous inscrivions pour la première fois, à l’invitation du Service Culture de l’UNamur et d’Empreintes, au Quai 22.


Nombreux sont celles et ceux à nous avoir demandé s’il était possible de retrouver sur le net les films projetés dans la salle de cinéma et sur l’écran télé. La réponse est « oui » pour la plupart. Les voici !

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COTE PROJECTIONS :

MARIE SORDAT
www.mariesordat.net

Née en 1976 à Tours. Vit à Bruxelles.
Marie Sordat est photographe, donne des workshops et enseigne la photographie à l’INSAS. Elle est également curatrice. On lui doit à ce titre l’exposition «Eyes Wild Open, sur une photographie qui tremble» pour le Musée du Botanique en 2018, avec le livre qui l’accompagne aux Editions André Frère.

Travail présenté
«Bygone» (2016)
Film photographique, 5’52’’
Concept et editing: Dominic Castagnola. Musique: «Symphony No.2» de Giya Kancheli, «Fleeting» de Santaolalla, «Images of Sigrid» de Poni Hoax.
Voix: «Storm Planet» de Pavel Klushantsev, «Suna no Onna» de Hiroshi Teshigahara.

«Bygone est une commande du photographe Stéphane Charpentier pour une projection au Château d’Eau à Toulouse en 2016. Prenant le parti d’en confier le montage à un réalisateur avec qui je travaille depuis des années, je lui ai laissé carte blanche pour réinterpréter mes photographies. Il a créé une bande-son narrative qui conte un amour disparu sur une planète inconnue. Utilisant mes images comme des plans, il nous emmène à la recherche d’une femme mystérieuse dans un décor mouvant, devenant ainsi la métaphore de mes propres questionnements obsessionnels : la quête de soi-même dans un monde labyrinthique».


FABIAN ‘ARMATT’ DE BACKER
www.bonisun.wordpress.com

Né en 1972 à Bruxelles. Vit dans le Condroz. Caméraman-monteur, Fabian De Backer préfère dire qu’il exerce dans le monde de l’audio-visuel car les deux termes ont autant d’importance dans son travail. Ainsi, il illustre musicalement ses images; et inversement, ses arrangements sonores sont souvent accompagnés de vidéos ou d’une photo emblématique.

Travail présenté
«Rencontré quelque-part» (2015)
Vidéo et création sonore, 3’54’’

Au coeur d’une montagne, au contact de la pierre, un homme qui raconte ses mondes imaginaires. Alberto Guitérrez rêve la nuit et creuse ses années et ses rides à même la roche dès le lendemain. Une rencontre presque hallucinatoire. Tisey, Nicaragua, 2015


CAROLINE DERSELLE
www.vasyfranky.haikudesign.be

Vit en Province de Namur.
Graphiste de formation, photographe autodidacte, éternelle nostalgique, Caroline Derselle puise son inspiration dans ce que la terre nous offre de plus beau: dans la forêt, dans les fines pluies d’été, dans une odeur, un feu de bois, un paysage enneigé…

Travail présenté
«Rêver pour ne plus penser» (2017)
Film photographique, 5’55’’
Musique : «November» et «Sad day» de Bensoud

Ce film se passe en deux étapes. La première: rêver d’une vie meilleure ou tout simplement d’une autre vie possible. La seconde, s’échapper dans les méandres d’une imagination sans limite.

«Et ceux-là resteront, quand le rêve aura fui, Mystérieusement les élus du mensonge, Ceux à qui nous aurons, dans le secret des nuits, Offert nos lèvres d’ombre, ouvert nos bras de songe.» Anna de Noailles,
«Les rêves», Le cœur innombrable, 1901.


PAULINE CAPLET
www.paulinecaplet.com

Née en France. Vit à Bruxelles.
Pauline Caplet est spécialisée dans la photographie analogique (argentique, Polaroid, collodion…). Depuis 2016, elle est photographe au Studio Baxton et curatrice de la galerie au-dessus du studio où elle mène notamment les expositions «Back From The Darkness».

Sa démarche photographique personnelle s’inscrit dans un sentiment d’urgence et de libération, dans une vision énigmatique du monde en perpétuel mouvement, mystérieux, vulnérable et imparfait. Ses images nous entraînent dans un univers où réel et irréel sont étroitement liés.

Travail présenté
«I’m not there anymore» (2018)
Vidéo Super8 et création sonore, 3’07’’ Création sonore : Aurel Butcher
Avec le soutien du Studio Baxton et d’Eric Frechou, Ting Sung

«Suspendue entre les espaces insondables de l’océan, le souffle gronde et une forme surgit : silencieuse, agitée, altérée et étouffée.
Une traversée à travers un rythme désynchronisé, irrégulier et chaotique. S’agit-il d’un temps interrompu ? Ou un perpétuel présent ?
Une vision indécise, comme une rature, cherchant le début et la fin dans cette boucle infini.»


JEAN-FRANCOIS FLAMEY
www.nimtree.be

Né en 1972 à Dinant. Vit à Namur.

Instants fantasmés, messages incomplets ou brouillés se manifestent dans mes images comme dans nos rêves ou nos états hypnagogiques; le tout révélant une déconstruction des évidences et toute une série de non-dits. Mon désir est de pousser le spectateur à construire sa propre vérité à partir de son propre imaginaire. Comme l’écrivait Blaise Pascal, «l’imagination décide de de tout».

«Non Dits», la première monographie de Jean-François Flamey est parue en 2017 aux Editions Yellow Now.

Travail présenté
«Rearranging the sentence» (2018)
Film photographique et fieldrecordings, 3′,05’’

Sentence : énoncé moral visant à édifier le lecteur, tel que contenu dans les «Réflexions ou Sentences et Maximes morales» de François de La Rochefoucauld qui nous enseigne qu’il y a de belles choses qui ont plus d’éclat quand elles demeurent imparfaites que quand elles sont trop achevées.


SIMON VANSTEENWINCKEL
www.simonvansteenwinckel.com

Né en 1978 à Bruxelles. Vit à Bruxelles.
Photographe indépendant, amoureux du grain de film, graphiste à ses heures de labeur, amateur de reportage au long cours et autre documentaire au grand air, ouvert à l’Aventure, fermé le week-end et jours fériés. Simon Vansteenwinckel est membre du comité de rédaction de la revue Halogénure depuis 2016 et membre du studio Hans Lucas (Paris).

Travail présenté
«Nosotros» (2017)
Film photograaphique, 4’55’’
Bande son: Francisca Gavilán «Jardines Humanos» (Cover de Violeta Parra)

Récit visuel d’un an de voyage en famille au Chili (2014-2015), la série «Nosotros» («nous» en espagnol) raconte la découverte, principalement via les yeux de ses trois enfants, d’un pays lointain et fantasmé, d’une culture familière – son épouse Carolina est née à Valdivia, au Chili – et pourtant étrangère.

Du Nord au Sud, des territoires déserts au climat rude et âpre, avec pour colonne vertébrale ce gigantesque monstre enfoui qu’est la Cordillère. L’innocence et la fraîcheur des gamines contraste avec ces terres à l’histoire sanglante et aux croyances mystérieuses.

«Nosotros» est également un livre, paru à l’été 2018 aux Editions Yellow Now.


ATOOSA POUR HOSSEINI
www.atoosapourhosseini.com

Née en 1981 à Téhéran, Iran. Vit à Dublin.
Atoosa Pour Hosseini est une artiste-réalisatrice de films dont le travail, influencé par le cinéma historique d’avant-garde, explore des questions sur l’illusion, la réalité et la perception à travers les médias du film, de la vidéo, des installations
et de la performance. Elle utilise les textures matérielles des films 8 mm ainsi que les processus numériques pour explorer des couches d’espace et de temps, superposer des images et créer des motifs de répétition fascinants avec des interruptions surprenantes.

Ses œuvres sont couramment présentées dans des cinémas, des festivals, des musées et des galeries d’art à travers le monde, dans des pays comme l’Iran, l’Irlande, l’Irlande du Nord, l’Angleterre, les États-Unis, les Pays-Bas, l’Italie, l’Allemagne, la Grèce, la Colombie, la Croatie, le Brésil, le Portugal, l’Estonie et aujourd’hui en Belgique.

Travail présenté :
«Antler» (2018)
Video Super 8 et création sonore, 15’
Avec Julia Gelezova. Création sonore: Karen Power
Production: Experimental Film Society
Financement: The Arts Council of Ireland

Le travail d’Atoosa Pour Hosseini en Super8 évoque un territoire mystérieux entre la mémoire, la perception subjective et la matérialité objective de l’image filmée. «Antler» va plus loin dans ce domaine, combinant parfaitement des images d’archives d’animaux et de reptiles avec du matériel filmé par l’artiste et un assistant travaillant dans un jardin botanique. Inspiré par le célèbre Manuscrit Voynich, un livre du 15ème siècle écrit dans une langue inconnue et comportant des dessins détaillés de plantes qui n’existent pas, «Antler» transforme une serre de jardin botanique en un laboratoire de perception et en décor de film. Une immersion onirique dans un monde vivant mais tout à fait insaisissable. La qualité sensuelle et picturale du style visuel de Pour Hosseini crée une atmosphère introspective envoûtante, hors du temps, renforcée par la bande sonore troublante de Karen Power.


MELANIE PATRIS
www.melaniepatris.com

Née en 1977. Vit à Bruxelles.
Le sujet de prédilection de Mélanie Patris est le thème du territoire. Elle travaille à travers différents prismes tels que l’identité, l’intime, le féminin,
le rapport de l’homme à la nature et le territoire géographique.

Travail présenté
«Géographie Intérieure» (2017)
Film photographique et fieldrecordings, 2’39’’

La solitude crée parfois en soi des abîmes insoupçonnées. Tourner en rond, rester blottie dans un lieu sécure, sentir le vide en soi, faire des photos… Sentiments qui font de nos intérieurs des territoires explorés mais toujours insondables…

Une série réalisée exclusivement au Polaroid 600, lors d’un séjour de trois mois dans la ville sacrée de Varanasi dans le Nord-Est de l’Inde entre octobre et novembre 2015.


KRISTEL BRUSADELLI
www.kristel-brusadelli.webnode.be

Née en 1979. Vit en Province de Namur.
A travers un processus de transformation et de reconstruction des images écrites dans la pénombre, Kristel Brusadelli brouille les états, extrait la matière, creuse les corps humain et animal.
Elle déplace les appuis, effeuille les identités, perd les individualités, fait tomber la nuit en plein jour… C’est qu’elle attribue au noir une véritable fonction de paysage, en tant que territoire des êtres indifférenciés qui à la fois lie et sépare, isole.

Travail présenté
«Cycle I, Ecstatic night/daydreaming» (2018)
Film photographique, 6’09’’
Textes et voix: William Burroughs
Musique: Syndrome «Now And Forever»
Edition bande sonore: David Block

Loin des repères spatio-temporels, ses photographies nous offrent l’expérience sensuelle de chaque être en mutation, ouvert et distancié, libre de se mouvoir du dedans au dehors,
du dehors au dedans. Accompagnés par la voix profonde de William Burroughs, la crête des corps nus et les portraits en éveil semblent exister dans un temps cyclique…
Véronique Pellegrin


DAVID AMEYE
www.davidameye.portfoliobox.net

Né en 1973. Vit à Namur.
Dans son travail photographique, David Ameye capte des fragments de vie, des instants suspendus. Il utilise aussi bien l’argentique que le numérique, le noir et blanc que la couleur. Depuis une douzaine d’années il photographie sa vie intime, sa fille Zia… Son travail se place souvent dans la proximité de son sujet, de manière frontale et brute.
Pour lui, il n’existe pas de belles mais de bonnes photographies ! Tant que cela reste un plaisir, que vivent les émotions… souvent aussi intenses qu’une montagne russe !

Travail présenté
«Namen Les Bains, un sentiment trompeur et ambivalent» (2017)
Film photographique, 4’58’’

Des photographies en noir et blanc au fort contraste. Un projet entamé il y a des années et qui se poursuit encore aujourd’hui. Des bouts de vies urbaines qui, au propre comme au figuré, racontent une histoire de cheminement… celle de son auteur ?


FREDERIC D. OBERLAND
www.fredericdoberland.com

&

GREGOIRE ORIO
www.gregoireorio.com

Frédéric D. Oberland
Né en 1978 à Paris. Vit à Paris.
Frédéric D. Oberland est un musicien multi instrumentiste. Après des études de sciences politiques et de cinéma, il co-fonfonde les groupes Oiseaux-Tempête, Le Réveil des Tropiques, FOUDRE! pour ne citer que ceux là. Depuis 2007, une 20aine d’albums sont parus notamment sur le label belge Sub Rosa.

Son univers musical est travaillé par l’image, qu’elle soit cinématographique, photographique ou tout simplement onirique : celle-ci est souvent épaisse et matiérée, granuleuse et mystérieuse ; et toujours habitée d’une nuit, d’un noir et blanc plein de contraste, à partir de laquelle elle s’origine.
Léa Bismuth, Art Press.

Grégoire Orio
Né en France. Vit à Paris.
Vidéaste, Grégoire Orio forme avec Grégoire Couvert «As Human Pattern».

Travail présenté
«Labyrinth» (2018)
Vidéo et création sonore, 11’08’’
Création sonore: Frédéric D. Oberland
Vidéo: Grégoire Orio
Production: Labanque Béthunes

Si «Labyrinth», est le titre du dernier album solo de Frédéric D. Oberland paru sur son label Nahal Recordings, il s’agit également aussi du nom donné à son installation présentée en 2017 lors de l’exposition collective «Intériorités» au centre de production et de diffusion d’arts visuels «Labanque», à Béthunes / Pas-de-Calais. Une expo sous la curation de Léa Bismuth, librement adaptée de la pensée de Georges Bataille et de son livre «L’Expérience Intérieure» (1943).

L’installation de Frédéric D. Oberland consistait en une bande sonore pour 8 diffuseurs (en collaboration avec Jules Wysocki), d’éclairages stroboscopiques, de mobilier et d’une photographie. Grégoire Orio en a réalisé une vidéo que nous vous présentons ici.


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ECRAN TV / VERY SHORTS FILMS :

ANNA MALINA
www.annamalina.com

Née à Chernivtsi, Ukraine en 1984. Vit en Allemagne.
Anna Malina pratique la photographie et le collage souvent de manière transversale, le tout animé à la manière de courts films expérimentaux. Artiste essentiellement autodidacte, Anna Malina est technicienne en pharmacie et étudiante en art et philosophie.

Travail présenté
«The Extinct Suite» (2017 )
Film d’animation, 4’42’’
Musique: Steve Jansen, de son vrai nom Stephen Batt qui en 1974, fonde le groupe Japan avec notamment son frère aîné David Sylvian.

«The Extinct Suite» est un film d’animation composé d’environ 1700 photos/collages imprimées au laser et manipulées à la main.


WOUTER VAN VELDHOVEN
www.woutervanveldhoven.nl

Né au Pays-Bas en 1980. Vit à Utrecht.
Wouter van Veldhoven est un personnage atypique dans la musique électronique d’aujourd’hui. Drastiquement tourné vers la création de sons,
tel un designer, il se plonge dans une recherche constante, sans concession quant au résultat final de ses compositions. Les défauts sont plus que bienvenus. Il les provoque et surtout en joue. Pour les produire, Wouter van Veldhoven dispose d’instruments home-made, utilise notamment de vieux enregistreurs à bandes ou des Walkman®, des oscillateurs branchés sur des télévisions, des synthétiseurs et autres instruments qu’il adapte pour ne pas dire qu’il trafique. Pas d’utilisation d’ordinateur dans sa démarche, il utilise plutôt une approche mécanique pour créer une musique de nature ambiante. Les sifflements et les sons tremblants ne sont cependant qu’un aspect de sa musique car à bien écouter, de nombreuses mélodies sont sous-jacentes.

Travail présenté
«Composition for cassette, mellotron, automated zither, etc» (2015) Document vidéo et bande sonore, 5’41’’


GASTON VELLE

Né en 1868 en Italie. Mort à Paris en 1953.
S’il débuta en travaillant pour les frères Lumière, le réalisateur et prestidigitateur Gaston Velle assurait la mise en scène de la plupart des films à fééries et à trucages lors du plein essor de la production Pathé.
Il y a réalisé plus de 50 films sur une période allant de 1903 à 1911 !
En 1906, il rejoint la société italienne Cines à Rome où il devient directeur artistique. Son retour (à la fin de 1907) à Vincennes chez Pathé déclencha une vive polémique entre les deux sociétés concurrentes, la Cines accusant Pathé de plagiat.

Travail présenté
«Métamorphoses du papillon» (1904)
Vidéo 35mm, 2’14’’. Pathé Frères (Domaine Public).
Coloration au pochoir : atelier de Segundo de Chomón, Barcelone, 1904
Bande sonore: Akira Kosemura «Garden», Tripostal, 2007 (Licence CC)
Synchronisation: Jean-François Flamey, 2019

D’après le catalogue Pathé de l’époque : «Métamorphoses du papillon»: effets d’une grande nouveauté en cinématographie, spécialement dans les couleurs: les ailes de la femme-papillon changent de couleur chaque fois qu’elles s’ouvrent.


CHRISTINA VANTZOU
www.christinavantzou.com

Née à Kansas City. Vit à Bruxelles. D’origine grecque et de nationalité américaine, Christina Vantzou a étudié au Maryland Institute College of Art de Baltimore avant de venir s’installer en 2003 à Bruxelles. Artiste pluridisciplinaire, elle oscille sans cesse entre musique, cinéma
et arts visuels.

Qualifiées d’ambient post-classique, ses compositions sont profondes, planantes et enveloppantes, elles y mêlent instruments classiques et numériques. Christina Vantzou est allée jusqu’à inventer sa propre partition graphique (forme de notation musicale, fréquemment utilisée dans la musique expérimentale) en s’inspirant de l’abstraction minimaliste.

Au nombre de ses collaborations, elle a notamment joué avec Mark Linkous (Sparklehorse), cofondé The Dead Texan avec Adam Bryanbaum Wiltzie (Stars of the Lid, A Winged Victory for the Sullen), réalisé des films abstraits pour des artistes musicaux renommés et joué avec des ensembles sur 4 continents.

Christina Vantzou a sorti quatre albums solo, intitulés sobrement N°1, N°2 , N°3, N°4 sur le label américain Kranky.

Travail présenté
«At Dawn» (2018)

Film 16mm, 2’50’’
Vidéo: Cinématographie de Thomas Depas, Julie Calbert, Florian Berutti, Elvis Fontaine-Garant, Colin Levêque, Loïc Carerra
Film processing: Thomas Depas
Avec: Siet Phoraz et Stav Yeini.
Tourné dans les Ardennes belges.
Musique: «At Dawn», extrait de l’album «N°4»
String arrangement: Neil Leiter (Echo Collective)
Violin: Margaret Hermant / Viola: Neil Leiter / Cello: Clarice Jensen
Enregistré par Christine Verschoren au Jet Studio, Bruxelles. Assistée par Thibault Dupont. Mixé par Francesco Donadello au Voxton Studio, Berlin. Masterisé par Jason Ward à Chicago Mastering Service


RAKONTO
www.rakonto.org

Créée à Liège en 2016, Rakonto est une association née du désir de travailler sur le récit et la transmission, au croisement de l’histoire, la politique et la littérature, notamment à travers la production de documentaires radiophoniques.

Travail présenté

«Les Vaincus» (2017)
Générique du documentaire radiophonique, 0’44’’
Par : Nadine Janssens, historienne, autrice et réalisatrice sonore. Genaro Marcos Navas, historien de l’art, critique d’art et commissaire d’expositions. Brigitte Nicolay, dilettante, lectrice et correctrice de textes. Louis Tiquet, ingénieur du son.
Musique: Variation de Jean-Jacques Nyssen sur la «Symphonie des sirènes» d’Arseny Avraamov (1922).

«Les Vaincus» : 7 personnages en quête de justice et de liberté. Octobre 1917, la révolution éclate en Russie, «soleil surgi à l’est» pour éclairer un monde tout neuf. Depuis, les événements se sont précipités, qui ont discrédité socialisme et communisme.
Le rêve a rapidement laissé place à une nouvelle dictature et à un régime basé sur la terreur.
Si l’utopie éclose en Russie en 1917 fut un cauchemar pour les uns, elle représenta aussi une formidable explosion de possibles soudain à portée de main. Il est nécessaire, aujourd’hui, de se pencher sur ces événements à travers celles et ceux dont les histoires ont façonné les Histoire.Il est urgent de se poser la question du pouvoir, de l’organisation de la société, la liberté individuelle et la justice sociale. 1917 est tissé de multiples contradictions: le vrai courage, hier comme aujourd’hui, consiste à regarder les nuances en face.


YORGOS YATROMANOLAKIS
www.yatrom.net

Yorgos Yatromanolakis est un photographe grec, originaire de Crète.

Travail présenté

«The Splitting of the Chrysalis and the Slow Unfolding of the Wings» (2018) Teaser vidéo et bande son, 1’06’’
Production: Void

Réalisée pour présenter le livre «The Splitting of the Chrysalis and the Slow Unfolding of the Wings», cette courte vidéo résume pourtant à merveille le travail de Yorgos Yatromanolakis : un univers onirique, oscillant entre réalité et imaginaire, parfois connecté au cosmos. Au milieu de la faune et la flore de la région de son enfance, la Crète, où il est amené à se confronter à des traumatismes et des souvenirs du passé, Yatromanolakis explique que pour lui, la photographie est la narration la plus directe pour communiquer et partager une histoire personnelle. Dans son cas, une métamorphose…
Un livre paru chez l’éditeur grec Void en 2018.


Plus de détails sur Aspëkt #9 : Hölisme, dans le cadre de la Semaine du Son 2019
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https://aspektnamur.net/holisme